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     A l'origine il y a l'humain, celles et ceux qui doivent se préserver du froid, se préserver du vent et de la pluie, qui doivent se préserver du chaud. Puis il y a la distinction. Les histoires de classes et de fonction sociale, d'âge et de prestige. Des millénaires, des continents, des environnements foisonnants d'animaux et de plantes. Et puis tout ça c'est mouvant... Les us et coutumes, la culture...

     Se vêtir est depuis l'aube de l'humanité une nécessité mais aussi le résultat d'une succession de choix: quelle matière privilégier, quelle technique déployer? Aujourd'hui, ces choix tiennent pour la majorité d'entres nous plus au gout, à la mode, qu'à la double nécessité culturelle et environnementale.

Peu d'entre-nous savent ou s'intéressent à la personne qui a fabriqué leurs vêtements, à la manière dont ils ont été fabriqués, à la matière même, au lieu. Il devient difficile même de se renseigner. 

     Avec la révolution industrielle, la confection vestimentaire a peu à peu quitté l'espace domestique pour être confiée à des fabriques, des usines. Et ces usines, elles ont été au fil du temps exportées loin, là où la main d'oeuvre est moins chère, la matière première à bas prix, les normes environnementales caduques. Cette séparation entre le domestique et l'usine a été si radicale que chez nous peu de gens savent encore confectionner un vêtement. Anecdotiques sont ceux qui savent travailler la matière première, encore moins la produire.

     Les liens qui nous tissent  est né en hommage à ces savoirs faire, ancestraux ou non, à ces pratiques artisanales, historiques et contemporaines, qui sont la trame des vêtements que nous portons. L'élevage et le choix des races que l'on souhaite valoriser, l'agriculture et les plantes que l'on cultive, ainsi que la multitude des techniques que l'on classifie sous le nom de cardage, teinture, filage, tissage, tricot, crochet, feutre sont autant de trésors culturels que nous souhaitons faire connaitre et perpétuer, non pour muséifier un passé révolu, mais pour enrichir nos pratiques quotidiennes. En toile de fond, la crise environnementale que nous vivons et l'envie de mettre une petite pierre à l'édifice des humbles propositions de production et consommation en circuits courts, en proposant des produits propres, éthiques, et durables.

     Notre envie première est donc de transmettre et faire connaitre afin de sensibiliser à ces problématiques et de rendre accessible au plus grand nombre des techniques de production et de confection vestimentaire. Nous pensons que le vêtement peut être vecteur de liens entre les zones urbaines et rurales, entre artisans et consommateurs, entre habitants d'un territoire. Nous réalisons ainsi des ateliers dans les écoles du Trièves ainsi que des journées de sensibilisation, d'initiation ou d'animation lors de différents événements.

     Les liens qui nous tissent est notre vitrine. Nous produisons sous ce nom des articles de tous les jours ou des fantaisies à offrir et à s'offrir, réalisés de façon artisanale à partir de matières premières de grande qualité. Nous vous offrons ainsi des produits sains, propres, éthiques, qui durent dans le temps et peuvent être réparés. La vente de ces articles vient soutenir les producteurs locaux, mais aussi financer les ateliers que nous réalisons bénévolement.

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